Première réunion du groupe santé issu du Comité de transparence et de dialogue le 13 janvier 2020.
Le Ministère de la Santé a chargé Santé Publique France ( SPF ) de faire ” l’évaluation de l’impact sur la santé ” de l’incendie du 26 septembre 2019.
SPF a souhaité associer la société civile à la préparation d’une partie de ces études, et a constitué un ” groupe de travail santé “, émanation du Comité de transparence et de dialogue.
Rouen Respire s’est porté candidate à participer à ce groupe de travail, et nous aurons un(e) représentant(e).
La première réunion du groupe de travail, à l’invitation de SPF, s’est tenue lundi 13 janvier 2020, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé à Rouen.
Une vingtaine de membres étaient présents ou représentés :
– 2 professeurs de sociologie : le premier de l’Université de Rennes, nommé coordinateur du groupe par SPF, le second de l’Université de Rouen.
– 7 professionnels de santé : 2 chefs de service du CHU de Rouen ( pneumologue, et médecin du travail ), le président du Conseil départemental de l’Ordre des Médecins, un médecin cancérologue représentant la Ligue contre le cancer, un médecin représentant L’Union régionale des médecins libéraux, un médecin du travail représentant Rouen Respire, et un infirmier représentant l’Ordre des infirmiers.
– 4 élu(e)s : 2 députés ( dont un représenté ) , une représentante du Conseil régional, et un représentant de la Métropole.
– 2 représentants d’autres associations : un représentant de l’UFC-QUE CHOISIR, et un toxicologue représentant France Assos Santé Normandie.
– 1 représentante de LUBRIZOL, ingénieure santé.
– 5 membres de SPF, dont un directeur adjoint coordinateur des enquêtes, et un sociologue.
Quatre axes de travail sont annoncés par SPF, le groupe de travail étant consulté sur les deux premiers :
– Une ” étude de santé déclarée “, concernant la période de crise passée. SPF propose une étude transversale sur ” un échantillon représentatif ” qui répondrait à un questionnaire en cours d’élaboration;
– un suivi à moyen et long terme de la santé de la population impactée, au travers principalement du Système National des Données de Santé ( SNDS );
– une ” surveillance des salariés concernés ” par leurs Services de Santé au Travail ( SST );
– enfin des études ciblées de biosurveillance ( dosages de toxiques ), en fonction des résultats des études environnementales en cours.
L’étude de santé déclarée sera donc le premier sujet débattu par le groupe de travail. Rouen Respire a insisté pour que la santé, sujet pour nous prioritaire, garde toute sa place dans cette étude, au côté de paramètres ciblant plus particulièrement le vécu, et le ressenti de la population.
– Nous vous tiendrons informés des travaux de ce groupe de travail multidisciplinaire.
